Vacances en Savoie 8
Comment allez-vous ? Ici, nous sommes très ventés. Le mistral, annoncé hier et pourtant absent, a fini par se lever ! Ca, on ne peut pas dire le contraire : nous sommes aérés !
Hier, je vous ai dit qu'aujourd'hui, je vous montrerai les photos de la "torturation". Je sais, le mot n'existe pas, mais c'est un souvenir. Un jour, Magali, qui devait avoir dans les 6 ans, a voulu tester l'appareil avec les électrodes pour se muscler. Nous l'avions acheté pour mon mari qui avait été opéré des genoux. Lorsque, bardée d'électrode, nous avons mis envoyé les ondes électriques (pas fort, bien sûr), elle s'est écriée "c'est une torturation, cet appareil". Depuis, nous utilisons ce mot.
Vous vous souvenez, lorsque j'ai mis les 1ères photos de notre arrivée, en face de l'appartement, je vous ai montré une montagne, avec un chemin. Chemin que mon mari voulait utiliser pour une balade et que moi, je regardais d'un oeil fort mauvais, étant plus réaliste que ma moitié, sur certaines choses, du moins !
Pour mémoire, voici le chemin :
Je l'ai su plus tard, c'est le Massif du Crey du Quart et il culmine à 2534 m. A ses pieds s'écoule gentiment une rivière, la Neuvache.
Finalement, je me suis laissée convaincre et, même pas remise de notre ascension de l'avant-veille, nous voilà partis avec nos cannes et nos boissons. Je lui avais dit qu'il grimpait ce foutu chemin. Il me disait "mais non, c'est une impression parce que tu es loin". Tè ! Même pas en rêve ! Ce n'est pas parce que je suis loin, que je vois mal. M'enfin !
Alors, on a grimpé, puisque c'était ce qui était prévu... De petits cours d'eau barraient le chemin. Quelques fois, c'était une petite cascade qui dégringolait de je ne sais où, pour notre plus grand plaisir, car son eau fraîche a de multiples fois fait baisser notre température corporelle !
A perte de vue, du vert, des variations multiples et magnifiques de vert et des fleurettes :
Bon, là, ça commence à bien faire ! Je suis crevée, moi !
Et lui, tranquille, il me montre où doivent se trouver les terriers des marmottes que nous entendons siffler !
Mais après encore une bonne grimpette, je sens que mes mollets m'abandonnent, se transformant en 2 gros morceaux de bois ! J'ai sagement décidé de m'asseoir et de me reposer, pendant que mon mari continuait... Vous voyez le petit point blanc sous la flèche rouge ? C'est mon mari. Quand il est arrivé là-bas, il m'a dit que nous étions presque au sommet, il le voyait et il ne restait que 3 ou 4 centaines de mètres à faire. A plat, fastoche, mais en montée, je ne pouvais plus !
Pendant qu'il faisait mumuse à crapahuter, moi, j'ai pris la photo de la résidence où nous logions. C'est le groupe de maisons qu'on voit. Oui, ce petit truc-là ! Et je me disais que sur le balcon, il y avait mon fauteuil en plastique et surtout, dans le frigo, mon coca light bien frais !
Enfin, nous avons pris le chemin du retour. Voilà donc la Neuvache. Un peu plus bas, une aire de jeux a été construite pour les enfants : un peu de balançoire entre 2 baignades, ils sont heureux comme tout !
Quand nous sommes arrivés sur ce pont, j'ai su que je n'étais plus loin du "vautrage" dans mon fauteuil, sur le balcon, un verre de coca bien frais à la main !
Je suis coiffée comme, comme, comme... je ne trouve pas les mots ! Entre la casquette et les arrosages à l'eau des cascades + la fatigue, j'ai l'air de revenir d'une journée de 12h à la clinique !
Et lui, il trouve encore le moyen de faire l'imbécile et de faire le grand penseur !
En chemin, nous avons rencontré d'autres randonneurs. C'est amusant, nous nous saluons et même nous échangeons qq mots. Si nous nous étions croisés au centre ville, dans la vie de tous les jours, nous ne nous serions même pas regardés ! Bizarre comme on change d'attitude, dès qu'on est en vacances ! Un couple nous a dit avoir fait la rando du Lac Vert, très facile, qu'ils ont dit... Nous avons décidé de la faire plus tard.
Sur le balcon, nous avions un étendoir pour le linge. Ce matin-là, je m'en approche et un fil de toile d'araignée me chatouille. Je l'enlève. J'en trouve un autre, et un autre que j'enlève en disant "ma cocotte, si tu comptes squatter ici, c'est raté". Le soir, je regarde mon linge et il y a encore des fils ! J'ôte le linge, je plie l'étendoir et je découvre la cocotte en question ! L'est pas belle ?
Nous l'avons tuée, malheureusement. Je suis toujours très admirative devant les toiles d'araignées et ça me fait de la peine de les détruire, mais là, nous ne pouvions faire autrement.
A demain, pour une balade au Col du Télégraphe