Bonjour à toutes !
J'espère que vous allez bien et que vous profitez comme il se doit de ce printemps qui vient d'arriver et de la douce caresse des rayons de soleil. Nous oui, car nous savons que dans 2 ou 3 mois, il n'y aura que les fadas pour rester au soleil de l'après-midi !
Dimanche, nous sommes allés, avec Léna, au Parc Borély, que je vous propose de visiter. Pas entièrement, malheureusement, mais, nous y retournerons et vous aurez un complément de photos.
Le parc est à côté de l'Escale Borély où nous nous trouvions le dimanche d'avant, dans le quartier de Bonneveine.
L'histoire du Parc Borély débute au XVIIIème siècle, lorsque Joseph Borely, issu d'une famille d'armateurs et de négociants marseillais, décide de constituer un domaine dans le quartier de Bonneveine, pour y établir une de ces « maisons des champs », ou « bastides », qui, pour la bourgeoisie locale, conjuguent jusqu'au XIXème siècle, les fonctions d'agrément et de rapport.
Constituée initialement de terre, vigne, prés, jardins, arbres et bâtiments, la propriété s'agrandit tout au long du XVIIIème siècle, jusqu'à ce que Louis de Borély, de retour d'Egypte anobli et enrichi, entreprenne de faire construire une élégante bastide dont la réalisation finale sera confiée à l'architecte provençal Esprit BRUN.
Lorsque Louis-Joseph Denis de Borély hérite du domaine en 1770, il fait appel au paysagiste EMBRY dont le jardin classique, conçu dans l'esprit de Le Nôtre, semble avoir été en grande partie réalisé.
Le parc s'étend sur 17 ha (54 ha en 1860) et est composé de 3 parties : le jardin à la française, que vous voyez sur la photo au-dessus, le jardin à l'anglaise et la roseraie avec son jardin botanique.
La partie anglaise,la plus grande, s'étend autour du lac et de son embarcadère. C'est un jardin au tracé souple, dont le chemin circulaire permet de découvrir les principaux éléments du parc : la roseraie, plantée dans un espace dessiné à la française, derrière laquelle, longeant l'Huveaune, court la « tèse » (allée d'arbres et d'arbustes dans laquelle, en Provence,on tendait un filet pour capturer les petits oiseaux et qu'on appelait « chasse des dames »)
La petite bête que vous voyez nager sur le côté droit de la photo est un rat ! Un monsieur disait que cette race de rat ni nuisible, ni porteuse de maladies comme les rats d'égout. Mais j'avoue que je ne suis pas allée lui faire un câlin (au rat, pas au monsieur qui, en plus, était accompagné de son épouse !)
Une espèce rarissime : la Léna touche à tout, qui découvre la nature (ce qui me permettra d'utiliser mon étiquette "découvrir le monde" pour ma future page !)
La cascade en rocaille qui, depuis 1995, héberge « l'Homme aux oiseaux », sculpture de Jean Michel Folon
On dira que c'est parce que c'est la fin de l'hiver et que l'entretien a été un peu négligé pendant cette période vaguement froide. Il n'empêche que j'ai été très déçue par l'état et surtout l'odeur de l'eau au bas de cette petite cascade. Il y a 5 ou 6 ans que je n'étais plus venue au Parc Borély. Dans ce petit bassin, il y avait des poissons rouges énormes, tellement que je ne voulais pas croire que c'était des poissons rouges, ne connaissant que les petits poissons qui tournent en rond dans leur aquarium boule !
Maintenant, voici le le bassin :
Une eau sale et verdâtre, qui explique probablement la fin de vie des beaux poissons rouges, avec de vieilles bouteilles qui flottent à la surface et 3 malheureux poissons qui osent encore nager là-dedans !
Le parc à l'anglaise est constitué de vastes clairières dont les pelouses invitent au pique-nique ou au farniente…
Au centre de ce parc à l'anglaise, il y a le lac, que j'ai bêtement omis de photographier ! La prochaine fois. Et au détour d'une allée, j'ai découvert Ophélie ! Dans le cadre de "Marseille 2013, ville de la culture", cinq sculptures ont été crées et installées pour "réenchanter la vallée de l'Huveaune". Il y en a deux à Marseille. J'ai vu la première : Ophélie
Une pancarte donnait l'explication, que je vous retranscris, de cette oeuvre de Lucy et Jorge ORTA : "La belle Ophélie de la Tragique Histoire d'Hamlet, prince de Danemark de William Shakespeare a inspiré de nombreux artistes et poètes, de la Renaissance à nos jours. Arthur Rimbaud entame son poème Ophélie par les vers : "Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles / la blanche Ophélia flotte comme un grand lys". La fée du lac se dresse au-dessus de l'eau dans un délicat équilibre. Incarnation de la sensibilité, elle symbolise aussi le retour aux origines, l'union avec la nature. Dans ce cycle de l'eau, elle renvoie à l'étape de l'évaporation au cours de laquelle, l'eau chauffée par le soleil remonte dans le ciel sous forme de vapeur."
Tout au long de la promenade, on rencontre de nombreuses variétés d'arbres, Gingko biloba, cyprès chauve, platane taillé en pyramide, cèdre du Liban, collection de palmiers, Tilleuls... Chacun possède sa petite pancarte, véritable carte d'identité, indiquant son nom en français et en latin, le lieu d'origine...
Nous ne sommes pas passés par la roseraie, ce n'est pas la saison. Il faut y aller en mai, quand les délicates sont en pleine floraison.
Le circuit se termine devant la terrasse du château, auquel on accède par un immense escalier en contrebas duquel se trouve le « bassin de France », orné de deux griffons et d'une sculpture rappelant la participation de la famille Borély dans le creusement du canal de Suez.
Je termine la promenade par deux photos d'une Léna sportive et infatigable, entraînant une nonna nettement moins en forme !
Je vous souhaite une excellente journée
Bisous bisous